Bienvenue Chez Personne!


Aujourd’hui, j’avais pourtant bien prévu d’aller en cours. Mais voilà, je m’étais installée sur un banc pour savourer mon éternelle cigarette du matin, avant de rejoindre ma salle. Et puis je les ai vu! Là! Partout! Autour de moi! J’ai pris conscience de tout ce petit monde qui fourmillait. Alors je suis restée sur mon banc et j’ai contemplé ce défilé incessant. J’ai donc observé les gens, leurs attitudes, leurs codes vestimentaires, leur façon de se dévisager les uns les autres… Et j’ai compris! J’ai compris que ce sentiment était fondé, celui que j’ai toujours eu, celui de ne pas appartenir à ce monde, de n’être qu’une sorte d’auditeur libre, d’observateur extérieur.C’est là que l’idée m’est venue, ces sentiments étranges, ces réflexions et observations que je porte sur ce monde, il fallait que je les partage. Alors je vous ai choisi VOUS, petit peuple du web, pour vous exposer ma vision quelques peu atypique de notre société. Vous verrez donc ici de petites réflexions, mais aussi des liens, des vidéos, des musiques, qui servent l’intérêt de la vision décalée de ce blog. Je ne suis personne, mais une personne qui pense, bien ou mal, à vous d’en juger! Vos commentaires sont les bienvenus… Enjoy!

 

à bientôt,

Personne

Un grand moment de poésie

Salut,

Je ne sais pas pour vous, mais cette chanson me rend si mélancolique! Mano Solo avait vraiment des frissons plein les mots.

Chut! ça commence!

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A bientôt!!!

Personne

Les Balloquets (Episode 1)

Amis du jour, bonjour!

 

Je ne résiste pas à partager avec vous un peu de cette expérience que j’ai eu la chance de vivre cette année:

 

Mes vacances sur la Côte…                         

  …de Brouilly!      

                        

Et ça se mérite des vacances aux Balloquets! C’est du boulot d’avoir toute la journée la tête dans l’cèpe! ( Moi aussi au début j’ai cru qu’on parlait de champignons…) Le but du jeu, c’est de se couper les doigts à l’aide d’une serpette. Mais j’avoue que des fois je me trompais, je coupais des grappes de raisin à la place.

Les Balloquets (Episode 1) dans Pour le plaisir serpette_beaujolaise-300x225

L'arme du crime!

 

Heureusement, toutes les demi-heures de temps en temps, il y avait la pause café (ou vin, ou bière bien fraîche!) et surtout, ET SURTOUT: de l’amitié dans l’air. Une petite équipe à la solidarité à toute épreuve, des personnes aux caractères uniques, de l’attach-i-ant à l’Américaine vintage, et des amoureux du vin évidemment aux amants polonais, en passant par la Grande Zaza (adorable robot vendangeur). Un parfait melting pot pour passer des moments inoubliables.

Quand vient le soir, c’est : Apéro, bonnes tablées, bon vin… le tout dans une incroyable convivialité! Ensuite, si vous avez de la chance, Angelo vous joue un p’tit air de guitare, et c’est chansons et éclats de rire jusqu’au petit matin.

Ainsi va la vie d’un Balloquet*! Mais tout le monde n’a pas la chance de garder de ses vendanges un aussi agréable souvenir, et je salue la passion (et la patience!) du vigneron Robert Perroud du domaine de même nom.

Voilà tout pour cette partie du sujet dédiée aux Balloquets. Pour vous en faire une idée plus précise, voici un petit reportage sur Terroirs Originels** filmé pendant nos vendanges. J’aborderais ensuite un peu plus sérieusement la question des crus du Beaujolais, qui méritent à être connus.

 

 

Défi: Allez-vous me reconnaitre sur la vidéo?


A bientôt,

Personne

*Les Balloquets sont les vendangeurs du domaine, ils tirent leur nom d’un lieu-dit, et l’ont transmit à un vin, « L’enfer des Balloquets » (à se damner!).

**Terroirs Originels, c’est l’association d’artisans vignerons dont faisait partie le domaine Robert Perroud, dans lequel j’ai fait mes vendanges.

Bikini Kill

Posons le contexte: Début 90s, en réponse à la tendance machiste de certains groupes punk, mais aussi dans un contexte qui fait toujours de la femme un être inférieur, jolie, souriant, et à qui on n’en demande surtout pas plus, les Riot Grrrl se dressent, et gueulent un bon coup pour recadrer les choses. LE groupe qui s’il n’y en avait qu’un représenterait le mouvement, c’est Bikini Kill. Le féminisme version Punk, c’est donc ça:

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Et en plus méchant, et avec un message plus direct (ne regardez pas les images de cette video, elles jurent avec la musique):

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Les moches au pouvoir! (Si elles veulent!)

Malheureusement, en 96, le mouvement s’essoufle, mais laisse derrière lui de beaux restes, même s’il est loin d’avoir achevé la bataille féministe. La chanteuse de Bikini Kill se retrouve dans un nouveau groupe, le tigre (dont vous connaissez tous Deceptacon), toujours aussi féministe, mais on a perdu un peu de colère en route…

Bonne écoute,

à bientôt,

Personne

La misère de notre temps, ou la prison dorée du paraître

Voici un petit article, déniché au détour d’un forum anar. Il parle de ce que nous constatons tous tous les jours, sans jamais oser le dénoncer, de peur de sortir du moule de gentil « Rhinocéros ». Que dire d’une société qui vend l’innocence de ses enfants? Qui les écrase sous un masque de « paraître » d’une exigence invraisemblable, alors même qu’ils devraient encore échanger des billes et faire des châteaux de sable? Que dire de ces poupées de chair à qui l’on n’ouvre guère d’autres porte que celles du panthéon des objets sexuels? Qu’est-ce que notre génération aura retenu des luttes de nos prédécesseurs féministes?

 

Les rhinos de Ionesco

 

Ionesco et ses rhinos

« Elles arrivent en classe en minishorts et leggings moulants, ch

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Salut à toi, les bérus

Un énorme message de paix qui parle de lui-même. Salut à vous les Bérus! Salut à toi lecteur!

 

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Bonne écoute! à bientôt,

Personne

Du fossé qui sépare l’humain de l’homme moderne

Il est une chose, qui j’en suis certaine, caractérise l’être humain. Un groupe de valeurs instinctives, qui font de lui un être social, la fraternité, la solidarité, l’amour inconditionnel de l’autre, la tolérance, l’égalité… Des valeurs que l’homme moderne, dans ce que certains osent appeler son évolution, a enterré, retranché dans les coins sombres et inaccessibles de son être. Il suffirait de si peu pour réveiller ces valeurs. Notre société du désir, de l’élitisme, de l’avoir plus que de l’être, a voulu faire croire à chacun que seuls les plus « méritants » accèdent aux rangs supérieurs, que chacun doit se battre pour lui-même seulement, que si l’autre n’a pas atteint un rang élevé dans la société, c’est de sa faute à lui. On peut tenter de l’expliquer par la science même, ceux-là voient ici une sélection naturelle normale, qui me fait hurler de rage. Moi, je vois que l’Homme, s’il veut reprendre son évolution, doit retrouver ses valeurs fondamentales. Elles sont là, en nous, elles ont permis aux petits primates que nous étions de survivre, par la force de la solidarité, qui fait la puissance du nombre. La sympathie (le fait de comprendre au point de partager les sentiments de l’autre, bons ou mauvais) et les notions de bien et de mal (ce qui est bon pour ma société est bon pour moi, or ce que je fais est-il bon ou non pour ma société?) sont incrustés en nous, comme en de nombreuses espèces animales sociales. Kropotkine, d’ailleurs, dans la morale anarchiste, (dont je recommande vivement la lecture) explique très bien ces phénomènes. Il donne de nombreux exemples clairs et concrets à cela. La sympathie existe chez chaque homme, bien que souvent refoulée désormais, l’exemple est pris de celui qui voit un enfant se faire battre, et qui comprend d’instinct la souffrance qu’il ressent, et sans plus attendre le défend. Chacun comprend tout aussi bien la souffrance de celui qui souffre de mal-nutrition, de misère, du rejet par les autres, et j’en passe. Le problème est que l’homme moderne a appris à canaliser cette émotion, et à la voir comme un mal nécessaire, à l’accepter comme état de fait auquel on ne peux rien. Je vois partout des solutions possibles à ces maux, et ne peux accepter cette situation. Le message est clair, et je pourrais le poursuivre sur des pages, qui finalement nous ramènerais au même constat: 

Il faut redevenir humain.

Je vous propose pour illustrer cet article d’écouter ce Kenny Arkana en pense… Enjoy!

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à bientôt,

Personne

Réflexions sur le travail

Drriiiiiiiiiiiiiing Driiiiiiiiiiiiiiing!!! Ahhhhhhhhh, le réveil! Il n’est décidément pas aussi mélodieux pour les uns que pour les autres. En fait tout dépend de la journée qui vous attends, et force est de constater qu’il aboie plutôt violemment aux oreilles d’une bonne majorité de la population active. Le travail, le mot est laché. Il me semble que le travail devrait être un moyen de vivre, et non la vie un moyen de travailler. Mais je dois être dans l’erreur, les gens y semblent si particulièrement attachés… Soyons fous!! Et si je me permettait malgré tout une, bon d’accord plusieurs, petites critiques de cette sacro-sainte institution.

Réflexions sur le travail dans Petites pensees comme ca... 709

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Iam, La fin de leur monde

Et bam! (Je m’excuse, mais rien d’autre ne me vient à l’esprit quand j’écoute ce son.)

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J’ai vomi dans mes cornflakes

Amis du jour, Bonjour!

Je vous présente ici un artiste que j’admire, Pierrick Servais. Il a fait de nombreux courts-métrages, des photos, et a même touché à la musique (ce que je connais moins bien je dois dire). Il a ce je-ne-sais-quoi qui dérange, et qui me plaît tant. Vous pourrez le découvrir à votre aise sur son site, tapasnocturn.com .Quoi de mieux pour entrer dans son monde que ce court-métrage, j’ai vomi dans mes cornflakes? Ici, tout est dit, de l’horreur d’une école élitiste, à la résignation, en passant par le malaise qui fait le pont entre les deux et le vide qui emplit, ou justement n’emplit pas, bien des existences.

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Ca laisse sans voix n’est-ce pas? Allez! Une autre pour la route: Cerveau Disponible

 

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Allez, une petite citation, volée aux renseignements généreux, pour boucler tout ça en beauté:

« A la base, le métier de Tf1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit [...] Or, pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible: c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. »

Patrick Le Lay, président directeur général de Tf1,

extrait du livre les dirigeants face au changement,

Edition du Huitième jour, 2004

Ne me libérez pas, je m’en charge

Michel Vaujour et son histoire incroyable, dans un entretiens intimiste et bouleversant, c’est Ne me libérez pas, je m’en charge. Un film à l’issu duquel je me suis posé une question, la prison, à quoi bon? Quel intérêt à enfermer quelqu’un, sinon celui d’obtenir une basse vengeance sur un individu. On condamne à tours de main, mais s’est-on déjà demandé ce qui pousse un homme à agir mal? Ne peut-t-on pas lire ici une erreur de notre société, qui est incapable d’offrir un autre recours, une autre issue que les crimes et délits? De l’éducation, qui enseigne les modalités de l’échec, à tous les problèmes auquel personne ne vous aide à trouver de réponse, ne devrait-t-on pas se pencher davantage sur les causes de la criminalité? Je crois, de surcroît, qu’entre une longue peine et une condamnation à mort, il n’y a de différence que dans la formulation, car c’est toujours de privation de vie dont on parle. De quel droit peut-t-on se résoudre à énoncer de tels jugements quand la vie est si précieuse? Des médecins, psychologues, psychiatres, tuteurs même s’il le faut, un suivit, un espoir, voilà ce dont un « criminel » a bien souvent besoin. Mais enfin, pas la mort à petit feu, pas la déshumanisation qui s’opèrent dans les prisons! Un juge est bien souvent coupable de bien plus de souffrances qu’un accusé, et la souffrance de ce dernier n’annule rien pour les victimes, alors à quoi bon? Quoi qu’il en soit, un film à voir et à revoir, qui parle autant sinon plus de la douleur d’un taulard, que d’évasions spectaculaires.

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